L’aunée officinale
Inula hélenium
Propriétés et bienfaits de l’aunée officinale
Précautions d’utilisation de l’aunée officinale

L’aunée officinale

L’aunée officinale, également appelée Panacée de Chiron, Soleil vivace ou Quinquina indigène, est une plante qui peut atteindre 150 cm de hauteur. La tige de cette plante est bien dressée et très robuste. Sa racine principale est ramifiée, puissante et volumineuse. En terme de poids, cette racine peut facilement atteindre plusieurs kilos. Les feuilles de la Quinquina indigène se caractérisent par leur grande taille ainsi que par leur forme ovale et allongée. Ces fleurs sont également cotonneuses, épaisses et charnues. Au dessus de ces feuilles, l’on peut constater des fleurs jaunes, également appelées capitules, entourées par des bractées florales.

Inula hélenium

Dans la classification des espèces végétales, le nom botanique de l’aunée officinale est Inula hélenium. Le mot «Inula» provient du mot grec «ineo», qui signifie «je purge». Hélenium fait allusion à une légende selon laquelle, une déesse du nom d’Hélène aurait fait pousser la plante en versant des larmes. Cette plante fait partie de la famille des Astéracées. Cette famille de plus de 13000 espèces est caractérisée par les fleurs des plantes réunies en capitules. Ces inflorescences sont entourées par les bractées florales caractéristiques de la famille. Inula hélenium est cultivée industriellement dans des champs. A l’état naturel, on la trouve surtout dans les lisières des bois, les fossés et les endroits humides. Cette plante n’apprécie pas trop les conditions physiques des zones en hauteur, c’est pourquoi on la trouve principalement dans des lieux à moins de 800 mètres d’altitude.

Propriétés et bienfaits de l’aunée officinale

Les racines de l’Inula hélénium contiennent des substances qui sont très appréciées dans l’univers de la médecine. L’extraction de la racine de l’aunée officinale se fait après 2 ou 3 ans de culture, de préférence durant l’automne. L’utilisation de la plante réside avant tout dans le traitement des troubles de la digestion et de la respiration. L’aunée officinale est à la fois antispasmodique respiratoire ou antitussif, expectorante, tonique, bactéricide, cholérétique, cholagogue, emménagogue, sudorifique et calmante. L’on prescrit de ce fait la racine de la plante pour traiter une bronchite traînante, un catarrhe pulmonaire, un estomac paresseux, les affections des voies urinaires, l’abcès, la parasitose, le diabète ainsi que les règles irrégulières et insuffisantes. En décoction, en infusion, en teinture ou en extrait fluide, cette plante permet de traiter plusieurs maladies respiratoires, cutanées et digestives.

Voir également pour les problèmes hépatobiliaires les propriétés du chardon Marie ou les bienfaits du pissenlit ou l’artichaut contre le foie engorgé.

Précautions d’utilisation de l’aunée officinale

Les principaux éléments actifs présents dans cette plante sont l’hélénine et l’inuline. Avant utilisation de la plante pour une médication, il faut faire des tests pour déterminer si le patient concerné n’est pas allergique à ces principes actifs. Pour connaître la dose et la composition du remède naturel fabriqué avec l’aunée officinale, il faut consulter un spécialiste dans le domaine et suivre ses conseils et indications.