Trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata)
Le trèfle d’eau en question
Une herbacée semi-aquatique
Les propriétés du trèfle d’eau
Précautions d’usage du trèfle d’eau
Le trèfle d’eau en question
Le trèfle d’eau ne partage avec le trèfle courant que le nom. Issu d’une toute autre famille, le premier pousse effectivement dans les marais et les eaux peu profondes. La plante est commune en Europe, dans les régions montagneuses, mais l’on ne parle pas assez d’elle pour ses vertus phytothérapeutiques. Pourtant, le trèfle d’eau était déjà connu à l’Antiquité, où on lui reconnaissait bon nombre de propriétés.
Une herbacée semi-aquatique
Les botanistes désignent par Menyanthes trifoliata ce que les profanes appellent le trèfle d’eau. La plante apparaît dans la famille des Ményanthacées. Semi-aquatique, elle se reconnaît à sa partie visible qui comprend une tige rougeâtre faisant tout au plus 30 cm. Les fleurs blanches présentent des poils à l’intérieur et une face dorsale rosée, elles sont visibles entre mai et juin. Les feuilles sont également caractéristiques avec leur aspect vert foncé luisant, chacune comportant 3 folioles.
Les propriétés du trèfle d’eau
Les auteurs antiques ont décrit de nombreuses vertus au trèfle d’eau, redécouvertes au cours du 17ème siècle. La plante était alors utilisée contre la gale et toutes sortes d’ulcération. Les affections catarrhales et l’hydropisie constituaient d’autres indications à l’utilisation de la plante. Emménagogue, la plante est de bon secours dans les troubles gynécologiques. Plus tard, les recherches démontrent que la trèfle d’eau stimule les fonctions hépato-biliaires. Les acides chlorogénique et caféique, présents dans la composition de ses feuilles, semblent être à l’origine de cette action favorable à la digestion. Elle est ainsi largement recommandée pour les manifestations comme la cholécystite, la constipation ou le syndrome du côlon irritable. Les spasmes gastro-intestinaux répondent favorablement aux cures de cette plante. La trèfle d’eau présente d’autres principes actifs pouvant expliquer ses vertus. L’on recense notamment de la résine, de la saponine, des tanins et des huiles grasses. La plante est enfin précédée d’une bonne réputation d’anti-scorbutique, confirmée par la pharmacologie moderne. La trèfle d’eau apparaît aussi dans la liste des fébrifuges et des fortifiants naturels recommandés durant la convalescence. L’huile essentielle extraite de la trèfle d’eau trouve un bon terrain d’application dans les manifestations rhumatismales et dermatologiques.
Associations
Pour stimuler les fonctions hépato-biliaires l’artichaut ou le chardon marie.
Contre le colon irritable avec le charbon végétal ou le fenouil.
Contre les spasmes gastro-intestinaux avec le romarin ou le thym.
Précautions d’usage du trèfle d’eau
L’utilisation du trèfle d’eau en phytothérapie passe par ses feuilles. Ces parties de la plante sont cueillies à la période de la floraison. L’on prépare des infusions dépuratives et digestives, avec 20g de feuilles et 1 litre d’eau bouillante. La prise de 2 tasses quotidiennes est raisonnable. Il ne faut pas en abuser, car cela entrainerait des vomissements. Le recours à la plante est déconseillé chez les femmes enceintes ou allaitantes.
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