Risque de phlébite
Risque de phlébite
Causes de la phlébite
Symptômes de la phlébite
Traitement par les plantes médicinales
Risque de phlébite
La phlébite est l’inflammation des veines, avec formation de caillot susceptible de boucher le vaisseau concerné. Il se forme au niveau de la tunique interne de la veine un mince dépôt de fibrine. Le sang s’y coagule en un caillot qui obstrue la veine. C’est le caillot primitif, très adhérent à la paroi. Il se prolonge par un caillot rouge, qu’on appelle caillot de stase, qui est mou et qui peut s’effriter, donnant lieu à une embolie. Le caillot peut parfois se résorber ou s’organiser en un cordon fibreux. Si cette néoformation ne se fait pas, il devient un corps étranger inerte qui subit une dégénérescence graisseuse et s’enkyste. Enfin, le caillot peut suppurer secondairement. Dans ce dernier cas, des embolies septiques peuvent survenir. La phlébite peut toucher n’importe quelle veine, qu’elle soit profonde ou superficielle.
Causes de la phlébite
Les causes de la phlébite sont nombreuses et variées. La phlébite peut être obstétricale, compliquant plutôt les accouchements à terme que les avortements. Elle peut être chirurgicale et s’observe après un phlegmon ou une plaie infectée. Sinon, elle survient après une opération sur le petit bassin, après certaines appendicites ou après les fractures de jambe. La phlébite médicale existe aussi, survenant au cours d’une maladie aiguë, comme la typhoïde, la pneumonie ou la grippe, ou apparaissant comme une conséquence d’un état cachectique, observé chez les cancéreux ou les phtisiques. Les varices, les insuffisances veineuses, les alitements ou immobilisations prolongées, sont des facteurs fréquemment responsables de la constitution d’une phlébite. Une anomalie sanguine caractérisée par une viscosité élevée du sang représente aussi un risque important. Certains états dyscrasiques, comme la goutte, peuvent entraîner la phlébite. Dans ce cas, ce sont les veines superficielles qui sont surtout atteintes. Certains sujets sont particulièrement prédisposés aux phlébites et une première phlébite prédispose à d’autres.
Symptômes de la phlébite
Dans la phlébite superficielle, la veine enflammée est visible sous la peau. L’inflammation peut même atteindre la couche cutanée. La veine est particulièrement douloureuse spontanément et la palpation peut exagérer cette douleur. Un œdème accompagne souvent ces signes. La phlébite profonde peut être asymptomatique dans 50% des cas, ce qui la rend plus menaçante pour le malade. Dans le cas d’une phlébite profonde symptomatique, la douleur spontanée est toujours présente. Elle est sourde et siège le plus souvent au niveau de la jambe ou de la cuisse. Quelquefois, la douleur prend un caractère cuisant. Elle peut être confondue avec une crampe musculaire ou un engourdissement si on n’y fait pas attention. Un œdème de la cheville ou de la jambe est presque constant et le sujet peut être subfébrile. Une phlébite profonde peut se compliquer par une embolie pulmonaire. Ce qui justifie une consultation en urgence dès l’apparition de ces signes.
Traitement par les plantes médicinales
La première plante à laquelle on pense en cas de phlébite est l’hamamélis. Celle-ci a des vertus tonifiantes pour les veines, évitant ainsi les problèmes d’insuffisance veineuse. La phlébite superficielle est une bonne indication de l’utilisation de cette plante. Ses principes actifs étant des flavonoïdes qui ont un effet protecteur vis-à-vis des petits vaisseaux. Elle contient également des tanins qui lui confèrent des propriétés vasoconstrictrices et astringentes. Elle est particulièrement conseillée chez la femme ménopausée, sujette le plus souvent aux troubles circulatoires. Utiliser alors les parties aériennes séchées de la plante : les rameaux, les feuilles et l’écorce et en faire une infusion de 15 minutes dans une tasse d’eau bouillante. Cette quantité est à prendre 2 à 4 fois par jour, pendant 2 semaines. La vigne rouge possède les mêmes propriétés que l’hamamélis et est utilisée pour les mêmes indications. On utilise dans ce cas les pépins et les feuilles. Pour plus de praticité, il est préférable d’employer les suppléments en vente dans les pharmacies. Acérola, ginkgo biloba, ail, huile d’arnica, l’immortelle sont des plantes de prévention contre la phlébite.
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