Fragilité capillaire


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La fragilité capillaire
Causes de la fragilité capillaire
Symptôme de la fragilité capillaire
Traitement par les plantes médicinales

La fragilité capillaire

La fragilité capillaire est caractérisée par une baisse de la résistance des parois des petits vaisseaux, accompagnée d’une hyperperméabilité de celles-ci. Rappelons que les capillaires sont des vaisseaux sanguins intermédiaires entre les artères et les veines, ainsi appelés par comparaison avec les cheveux. Leur diamètre varie entre 7 millièmes de mm, c’est-à-dire le diamètre d’un globule sanguin et 14 centièmes de mm. Ces derniers sont visibles à l’œil nu et servent de transition entre les artérioles et les veinules. Les parois des plus petits n’ont qu’une couche de cellules d’un millième de mm, ce qui oblige les globules sanguins à s’allonger pour les traverser. Une seconde catégorie, dont la largeur varie entre 30 et 70 millièmes de mm a une double paroi. Enfin, les plus gros en ont trois. On conçoit alors aisément la fragilité de ces vaisseaux. Leur rôle est le transport du sang et de la lymphe.

Causes de la fragilité capillaire

On peut classer la fragilité capillaire en deux groupes : la fragilité capillaire primitive, qui ne dépend d’aucune cause transitoire et la fragilité capillaire secondaire à une maladie évolutive. La fragilité capillaire secondaire peut survenir au cours de maladies infectieuses, comme la méningite cérébro-spinale, la variole, la scarlatine, la fièvre typhoïde, la tuberculose, la septicémie à pneumocoques, streptocoques, gonocoques. Elle peut également survenir au cours d’intoxications à la quinine, à l’antipyrine, à l’arséno-benzène chez les ouvriers qui manipulent le benzène. L’intoxication peut aussi être consécutive à l’ingestion de viandes avariées ou après une morsure de serpent. Enfin, la fragilité capillaire peut s’observer à la suite de maladies du foie, du rein, de la moelle, du cœur, du sang comme dans la leucémie et au scorbut.

Symptôme de la fragilité capillaire

La fragilité capillaire se traduit par le purpura, caractérisé par des points rouges sur la peau, correspondant à la rupture des petits vaisseaux et à l’extravasation des globules rouges. Les pétéchies ressemblent au purpura mais en plus petite taille. Elles traduisent le même phénomène. Ces taches se distinguent par le fait qu’elles ne s’effacent pas à la pression. Lorsqu’elles sont confluentes, les taches purpuriques forment de véritables zones ecchymotiques. L’éruption se fait en général par poussées successives et offre fréquemment dans sa disposition une symétrie notable. Elles siègent de préférence aux extrémités inférieures. Peu à peu, les taches disparaissent et laissent une pigmentation brunâtre transitoire. Souvent, le purpura n’est caractérisé que par l’éruption cutanée. Mais quelquefois évoluent en même temps des symptômes généraux graves : hémorragies diverses et intenses, intestinales, nasales, plus rarement buccales, stomacales, rénales et pulmonaires. Il existe plusieurs formes cliniques de purpuras. A savoir, le purpura infectieux aigu observé dans la typhoïde, le purpura infectieux suraigu ou fulminans, le purpura rhumatoïde survenant surtout au membre inférieur accompagné d’arthralgies, de troubles gastro-intestinaux et quelquefois de crises abdominales douloureuses simulant l’appendicite. On peut enfin citer le purpura chronique hémorragique.

Traitement par les plantes médicinales

L’utilisation de plantes médicinales est conseillée en cas de fragilité capillaire primitive. Les effets recherchés dans ces plantes sont généralement une action anti-inflammatoire, une action anti-oedémateuse, une baisse de la perméabilité des parois capillaires et une augmentation de la résistance de celles-ci. Ces propriétés, qu’on appelle les propriétés vitaminiques P, sont retrouvées simultanément dans la vigne rouge, l’hamamélis , Buchu, Cassis, Millepertuis, baies d’acaï et le marronnier d’Inde. On peut trouver ces plantes sous forme de gélules dans les pharmacies. Elles existent en préparations individuelles ou sous formes de mélange de poudre de chacune d’elles. La préparation magistrale en mélange présente une synergie d’actions des trois plantes. Si les plantes sont prises séparément, on institue une cure d’un mois pour chacune d’elles et de façon alternée. Par ailleurs, le pamplemousse est également efficace contre la fragilité capillaire, à consommer sans restriction en tant que fruit.


 

About Danie Poiret

Parcours professionnel - Journaliste indépendant de 2010 à aujourd'hui. Formation : Médecine douce, Psychonomie, Accompagnement sportif. École Européenne d'Herboristerie (EEH). Formation massage Ayurvédique indien et Shiatsu japonais à Montréal province de Québec au Canada en 2014.


Auteur Danie Poiret et Webbies SPRL

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