L’alliaire officinale
Alliaria Petiolata ou Alliaria officinalis Andrz
Propriétés et bienfaits de l’alliaire officinale
Précautions d’utilisation de l’alliaire officinale

L’alliaire officinale

Appelée également Julienne alliaire, Herbe aux aulx ou Herbe à ail, l’alliaire officinale est une plante herbacée issue de la famille des Brassicacées. Cette plante bisannuelle est très utilisée dans le monde de la phytothérapie en raison de ses énormes bienfaits pour la santé. Elle renferme de l’hétéroside et de bien d’autres éléments, comme la vitamine C, le sinigrine, le cyanide et les enzymes. L’alliaire officinale pousse favorablement dans les régions européennes sauf en Méditerranée, dans les terrains incultes, les terrains frais, les broussailles, aux bords des chemins et dans les prairies. La plante peut être cultivée même à une altitude de 1 000 mètres et apprécie particulièrement les sols de type calcaire.

Alliaria Petiolata ou Alliaria officinalis Andrz

Connue sous l’appellation botanique Alliaria Petiolata ou Alliaria officinalis Andrz, l’alliaire officinale se reconnaît facilement par des fleurs blanches en forme de croix, disposées en grappes ainsi que des fruits siliques et des graines enveloppées dans des gousses assez longues. Ces graines peuvent servir de matière première dans la fabrication de moutarde noire. La tige ligneuse de la plante porte des feuilles verdâtres et cordiformes et dégageant une odeur rappelant l’ail lorsqu’on les froisse. Cette plante hermaphrodite fleurit généralement d’avril à juin.

Propriétés et bienfaits de l’alliaire officinale

L’alliaire officinale comprend d’incroyables vertus thérapeutiques, raison pour laquelle elle demeure très convoitée par les chercheurs scientifiques. Il s’agit d’un remède efficace contre les troubles urinaires et aussi le meilleur moyen pour évacuer rapidement l’urine. Cette plante est préconisée par les médecins pour apaiser les douleurs rhumatismales et traiter la goutte. Lorsque les feuilles sont encore vertes, elles peuvent être utilisées sous forme de cataplasme ou en infusion en tant qu’antiseptique. D’ailleurs, l’alliaire officinale conserve plus ses propriétés lorsqu’elle est encore fraîche. Elle forme un excellent complice contre les problèmes cutanés, comme l’eczéma et assèche rapidement les plaies, notamment celles liées aux muqueuses, entre autres les gencives. Pour retrouver la forme et avoir du tonus, il est conseillé d’en prendre modérément une bonne dose tous les matins. En raison de sa propriété expectorante, l’alliaire officinale était utilisée autrefois dans les pays européens en tant que matière de base servant à la fabrication d’antitussif et d’antiscorbutique.

Voir également contre les troubles urinaires les bienfaits de la Queue de cerise, les vertus de la Bruyère et les propriétés du Cranberry.

Précautions d’utilisation de l’alliaire officinale

Comme tous traitements phytothérapeutiques, celui associé à l’alliaire officinale doit se faire avec circonspection. Pour toute médication à base de cette plante, il convient de consulter préalablement un spécialiste. Il se peut que l’on rencontre des effets secondaires suite à l’administration de ce remède. Les femmes allaitantes et enceintes, en particulier, feront mieux de demander l’avis d’un médecin.