Cannabis : préventif des lésions cérébrales ?


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Cannabis & THC : mauvais pour le cerveau ?
Études sur le THC en question
Résultats de cette recherche sur le THC
Conditionnement du cerveau & THC
Utilisation préventive et à long terme du THC
Une étude remise en question

Cannabis & cerveau

Cannabis & cerveau

La marijuana est une drogue récréative bien connue, mais pas que…; d’ailleurs des recherches scientifiques approfondies ont été menées sur les propriétés thérapeutiques de la marijuana dans la dernière décennie. De même, des constations de certains malades et médecins les suivant, sur l’amélioration des symptômes liés à certaines maladies, tendent à démontrer également, que le cannabis médical serait d’une aide précieuse pour les personnes souffrant de maladies chroniques, dont le cancer, mais également sur les troubles de stress post-traumatique, la lutte contre la douleur, l’insomnie, le manque d’appétit et d’autres symptômes plus ou moins graves et incommodants.

Cannabis & THC : mauvais pour le cerveau ?

THC ou Tetra Hydro Cannabinol

THC ou Tetra Hydro Cannabinol

La marijuana est-elle mauvaise pour le cerveau? Pas du tout : selon une étude de l’Université de Tel Aviv, publiée dernièrement dans la revue Behavioural Brain Research and Experimental Brain Research; des doses extrêmement faibles de cette substance pourraient protéger le cerveau avant et après un traumatisme cérébral.

A l’origine de cette étude, Yosef Sarne et son équipe, de la Tel Aviv University’s Adelson Center for the Biology of Addictive Diseases at the Sackler Faculty of Medicine, soutiennent que la marijuana possède des qualités neuroprotectrices. Les expérimentations montrent que des doses extrêmement faibles de THC – le composant psychoactif de la marijuana – protège le cerveau contre les dommages cognitifs à long terme, à la suite de traumas causés par l’hypoxie (manque d’oxygène), des convulsions ou des médicaments toxiques. Les lésions cérébrales pouvant avoir des conséquences allant de déficits cognitifs légers à de graves lésions neurologiques.

Les études sur le THC en question

Recherches sur le Cannabis

Recherches sur le Cannabis

Mais comment ces chercheurs ont découvert ces propriétés du cannabis, ou plutôt du THC contenu dans celui-ci ? Pour tester leur théorie, le professeur Yosef Sarne de l’Université de Tel Aviv et son équipe ont injecté de très faibles doses de THC à des souris de laboratoire, à la fois avant et après qu’elles furent soumises à une lésion cérébrale traumatique.

Les études en question consistaient donc à l’injection de doses de THC, plus ou moins élevées, dans un laps de temps très court – environ 30 minutes – avant ou après le trauma. Les recherches du professeur Sarne, publiées dans la revue Behavioural Brain Research and Experimental Brain Research, montrent que même des doses extrêmement faibles de THC – environ 1000 à 10000 fois inférieures à celles d’une cigarette de marijuana classique – administrées sur un large laps de temps, de 1 à 7 jours avant ou de 1 à 3 jours après la lésion, peuvent relancer les processus biochimiques protégeant les cellules du cerveau et préserver les fonctions cognitives dans le temps.

Résultats de cette recherche sur le THC

Les résultats de cette recherche montrent que les souris ayant reçu une faible dose de THC se portaient beaucoup mieux que les souris n’ayant pas reçu de traitement au THC. En outre, le groupe de souris ayant reçu le THC a également enregistré une hausse de substances chimiques neuroprotectrices, ceci prouvant, selon les chercheurs, que ce traitement agirait presque comme une immunisation des lésions cérébrales.

Ce traitement, en particulier, administré sur une longue période et à faible dose, pourrait s’appliquer à de nombreux cas de lésions cérébrales et sans effets délétères dans le temps, selon le professeur Sarne.

Conditionnement du cerveau & THC : explications

Selon les expériences sur la biologie du cannabis, le professeur Sarne et ses collègues chercheurs ont découvert que de faibles doses de ce médicament eurent un grand impact sur la signalisation cellulaire, empêchant la mort cellulaire et la promotion de ses facteurs de croissance. Cette constatation conduisit donc à une série d’expérimentations visant à tester la capacité neuroprotectrice du THC en réponse à diverses lésions cérébrales.

Cerveau

Cerveau

Les chercheurs après avoir injecté aux souris de faibles dose de THC, avant ou après une exposition à trauma cérébral, ont conclu lorsque les souris furent examinées 3 à 7 semaines après la lésion initiale, que les bénéficiaires du traitement THC obtinrent de meilleurs résultats dans des tests comportementaux mesurant l’apprentissage et la mémoire. En outre, des études biochimiques montrèrent des quantités accrues de neuroprotecteurs dans le groupe traité au THC par rapport au groupe témoin.

L’utilisation de THC peut prévenir les dommages cognitifs à long terme résultant de lésions cérébrales, concluent les chercheurs. Une explication de cet effet est pré et post-conditionnement, de sorte que ce traitement provoque des dommages bénins au cerveau, capables de construire une résistance et de déclencher des mesures de protection face à des traumatismes beaucoup plus graves, explique le professeur Sarne. L’administration d’une faible dose de THC serait bénéfique afin d’initier ce processus sans causer trop de dégâts initiaux.

Utilisation préventive et à long terme du THC

Selon le professeur Sarne, il y a plusieurs avantages pratiques à ce traitement basé sur le THC. En raison de la longue fenêtre de temps thérapeutique, ce traitement peut être utilisé non seulement pour traiter les traumas après coup, mais aussi pour éviter tout trauma pouvant se produire dans le temps. Par exemple, lors de chirurgie cardiaque et plus précisément à cœur ouvert, comportant le risque d’interruption de l’apport sanguin au cerveau; le THC pourrait être délivré à l’avance en tant que mesure préventive. En outre, une faible dose de THC, serait sûre pour une utilisation régulière chez les patients à risque constant de lésions cérébrales, comme les épileptiques ou les personnes à risque élevé de crise cardiaque.

Le Professeur Sarne a également travaillé en collaboration avec le professeur Edith Hochhauser du Rabin Medical Center pour tester la capacité des faibles doses de THC à éviter les dommages cardiaques. Les résultats de ces recherches indiquent le même phénomène de protection face à une ischémie cardiaque, dans laquelle le muscle cardiaque reçoit un flux sanguin insuffisant.

Une étude remise en question par Claude Reiss

Claude Reiss

Claude Reiss

Malgré l’affirmation des chercheurs pro-vivisection et expérimentation animale, en relation à la validité de leurs méthodes, pour les chercheurs assurément contre la vivisection et toutes les autres recherches faisant appel à l’expérimentation animale, cette recherche est encore une opportunité de plus à saisir, pour se rappeler, comment aucune espèce ne peut être prise comme modèle d’expérimentation, en rapport à une autre. «L’expérimentation animale est une méthode inutile et nuisible. 90% des médicaments testés sur les animaux sont rejetés avant les essais cliniques effectués chez l’homme, car, les résultats obtenus ne sont pas transposables à l’être humain. Chaque espèce animale possède son génome propre et unique», a déclaré lors d’une interview, Claude Reiss, directeur de la recherche en biologie moléculaire au CNRS durant 35 ans et Président d’Antidote Europe, et auteur de centaines d’articles scientifiques sur le sujet…

Cela signifie qu’un rat, une souris, un chien ou un homme réagissent de façon tout à fait différente à la même épreuve. Il aurait été beaucoup plus utile et rentable, donc, d’effectuer ces expériences sur le modèle humain… Mais, il est vrai, provoquer un traumatisme sur le cerveau d’un homme, dans le but d’étudier l’effet du THC ne serait pas «éthique»…

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About Danie Poiret

Parcours professionnel - Journaliste indépendant de 2010 à aujourd'hui. Formation : Médecine douce, Psychonomie, Accompagnement sportif. École Européenne d'Herboristerie (EEH). Formation massage Ayurvédique indien et Shiatsu japonais à Montréal province de Québec au Canada en 2014.


Auteur Danie Poiret et Webbies SPRL

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