L’arnica
Arnica Montana
Propriétés et bienfaits de l’arnica
Précautions d’utilisation de l’arnica

L’arnica

L’arnica vient de la partie sud de la Russie, des régions occidentales de l’Amérique du Nord et de toute l’Europe. Son nom initial a été « ptarmica » avant d’être changé définitivement en « arnica » au XVIIème siècle. C’est une plante de la famille des astéracées et du genre arnica. Elle appartient à l’ordre des astérales et à la classe des magnoliopsida. Elle pousse surtout dans les régions montagneuses. C’est une plante herbacée, pérenne, dont la cueillette des fleurs se fait de juin à août. Elle affectionne le climat tempéré et est à distinguer du Damasonium et de l’Alisma, qui sont deux genres différents.

Arnica Montana

Des sommités fleuries sont extraits les principes actifs de l’arnica. La plante est vendue sous forme de pommade, de teinture, de gel et d’infusion. Cette dernière, en particulier, s’applique en compresse sur la zone à traiter. Sa préparation consiste à infuser dans de l’eau bouillante, pendant 15 minutes, 2 gr de fleurs séchées d’arnica. La teinture s’utilise de la même manière que l’infusion, diluée dans 3 à 10 volumes d’eau, en imbibant une compresse et en l’appliquant sur la partie atteinte. Le pansement doit se renouveler plusieurs fois dans la journée, chaque fois que c’est nécessaire. D’ailleurs, le principe d’utilisation des produits à base d’arnica est d’être effectué de façon répétée, même pour la pommade.

Propriétés et bienfaits de l’arnica

Par voie interne homéopathique, l’arnica a des pouvoirs anti-inflammatoire et hémostatique. Elle est utilisée dans les saignements en nappe grâce à sa capacité à renforcer la résistance des petits vaisseaux et à favoriser leur cicatrisation en cas de blessure. Par voie externe, l’action anti-inflammatoire est très importante. Elle est utilisée dans de nombreuses indications, telles que l’hématome, l’ecchymose, la contusion, toutes les douleurs articulaires ou musculaires d’origine inflammatoire. Les œdèmes peuvent également être traités par l’arnica, à savoir les œdèmes consécutifs à une phlébite ou à une piqûre d’insecte. Par ailleurs, les pharyngites, les aphtes, ainsi que tout état inflammatoire de la cavité buccale et de l’oropharynx sont des indications de la plante.

Précautions d’utilisation de l’arnica

L’arnica, quelle que soit sa présentation, s’utilise uniquement en usage externe, à l’exception des préparations homéopathiques. Cette plante est très toxique par voie orale. C’est la raison pour laquelle seule une quantité infinitésimale en homéopathie est autorisée à être prise pour les os. Il est formellement interdit de boire l’infusion d’arnica. Certains sujets sont susceptibles de produire une réaction allergique au produit. Celle-ci se manifeste souvent par des irritations cutanées ou encore des érythèmes. Lors de l’application locale de l’arnica, éviter le contact avec une plaie ouverte. Pour les affections de la gorge et de la cavité buccale, utiliser la teinture diluée en gargarisme ou en rince-bouche. Il faut absolument éviter d’avaler la solution.