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Généralités sur le saule blanc
Salix alba
Saule blanc comme aspirine ?
Précautions d’utilisation du saule blanc

Description et origine du saule blanc

Le saule blanc est un arbre haut de 10 à 25 m, caractérisé par une écorce lisse argentée, ponctuée par des crevasses sombres. Les tiges flexibles portent des feuilles longues à revers blanc, légèrement dentées ainsi que des petites fleurs disposées en chatons, qui s’épanouissent vers la fin du mois d’avril. Il s’avère que cet arbre de la famille des salicacées provient d’Europe, d’Asie et d’Afrique ainsi que de la région septentrionale d’Amérique. Cette grande présence voit l’arbre intégré dans la quasi totalité des cultures. Il servait à célébrer la fête des tabernacles selon les textes bibliques, tandis que les Celtes le considèrent comme l’arbre des mélancoliques ou l’arbre de la douleur.

Le saule blanc au fil du temps

L’étymologie du saule laisse savoir que le terme est issu du latin « salix » donnant le nom scientifique « Salix alba ». Les médecins prouvent que l’utilisation de l’écorce de l’arbre remonte au Vè siècle avant J.-C. où Hippocrate le mentionne comme étant un produit ayant des propriétés fébrifuges et antalgiques. Par contre, les spécialistes en histoire ancienne évoquent que les civilisations sumériennes et égyptiennes dans leur inflorescence, le considèrent comme un remède pour soulager les douleurs. Il en est de même pour les Amérindiens qui utilisent fréquemment l’écorce de saule à des fins thérapeutiques. En Chine, cet arbre est largement réputé pour apaiser les douleurs. Le médecin botaniste Dioscoride préférait les feuilles de l’arbre pour les mêmes utilisations. Au cours de la période médiévale, le saule blanc séduisait les médecins en quête de produit antipyrétique. Il servait également à atténuer la sensation de nausée et les vomissements.

Le saule blanc comme aspirine, mythe ou réalité

Ce n’est qu’en 1828 que la science intervient pour statuer sur la composition de l’écorce de saule blanc, lui conférant des vertus curatives et apaisantes. Au cours de cette année, Henri Leroux un scientifique français spécialisé dans la médecine pharmaceutique expliquait que le saule renferme de la salicine, une substance ayant les mêmes propriétés que l’aspirine. Actuellement, les vertus curatives de l’écorce de saule sont admises en pharmacopée aussi bien en Amérique qu’en Europe. Les médecins le prescrivent essentiellement au patient jeune à cause de l’efficacité de la substance et l’inexistence d’effet secondaire associé à la consommation du produit. Il sert également à soulager toute douleur faisant souffrir le corps. D’où la recommandation du produit en cas de douleurs lombaires ou articulaires. Il apaise l’arthrose et l’arthrite sans fatiguer l’estomac à la suite d’un traitement de longue haleine. Par ailleurs, il est aussi disponible sous forme de shampoing anti-poux en guise d’utilisation externe.

Les précautions d’utilisation du saule blanc

Comme tout produit pourvu d’aspirine, le saule blanc est susceptible de se trouver à l’origine d’une allergie chez certains individus. Son utilisation n’est pas préconisée chez les femmes allaitant ou enceintes par prudence.